Mieux protégé contre la maltraitance

Le vendredi 30 janvier 2015 - Enfin au Québec, les animaux seront mieux protégés contre la maltraitance et ils ne seront plus considérés comme des objets.

Voici un article qui ayant paru dans le Journal de Montréal :

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Afin de protéger les animaux contre la maltraitance, le gouvernement Couillard déposera un projet de loi pour faire en sorte que les animaux ne soient plus considérés légalement comme des «biens meubles.»

Afin de protéger les animaux contre la maltraitance, le gouvernement Couillard déposera un projet de loi pour faire en sorte que les animaux ne soient plus considérés légalement comme des «biens meubles.»

«Au ministère de l’Agriculture, on a complété notre travail. On attend tout simplement le OK du ministère de la Justice», lance le ministre Pierre Paradis en entrevue au Journal.

Le cas des veaux battus dans une ferme de Pont-Rouge a fait grandement réagir.
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Le cas des veaux battus dans une ferme de Pont-Rouge a fait grandement réagir.

Choqué par le cas des veaux battus dans une ferme de Pont-Rouge, Pierre Paradis avait fait de la protection des animaux son cheval de bataille. Il cite abondamment Gandhi: «On peut juger de la grandeur d’une nation par la façon dont les animaux y sont traités.»

Le ministre Pierre Paradis estime que le Québec paiera le prix s’il ne s’occupe pas mieux de ses animaux.
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Le ministre Pierre Paradis estime que le Québec paiera le prix s’il ne s’occupe pas mieux de ses animaux.

Inspiré par la France et la Suisse

L’ancien ministre de l’Environnement s’est donc mis au travail et, inspiré par la France et la Suisse, compte modifier le Code civil pour que les animaux de compagnie et les animaux de fermes ne soient plus considérés comme de simples «biens meubles», mais plutôt comme des êtres vivants doués de sensibilité et capables de ressentir la douleur.

Les juges devront dorénavant tenir compte des souffrances infligées lors de ce type de crime.

Selon les informations obtenues par Le Journal, plusieurs aspects des lois de l’Ontario et du Manitoba pourraient aussi se retrouver dans le projet de loi Paradis. Le Manitoba a introduit en 2009 des amendements législatifs stricts pour punir les citoyens coupables de cruauté envers les animaux, incluant une peine de prison de deux ans et des amendes pouvant aller jusqu’à 60 000 $.

L’Ontario a mis sur pied une escouade spéciale pour lutter contre les «usines à chiots.»
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L’Ontario a mis sur pied une escouade spéciale pour lutter contre les «usines à chiots.»

Québec pourrait aussi s’inspirer de l’Ontario, qui demande aux vétérinaires de rapporter aux autorités les cas suspects d’abus et négligence et qui a formé une escouade spéciale pour lutter contre les «usines à chiots.»

Mauvaise presse

Pierre Paradis n’a pas confirmé ces informations, mais souligne que si le Québec ne s’occupe pas mieux de ses animaux, il en paiera le prix. Le Journal rapportait l’été dernier que la province est le meilleur endroit pour maltraiter un animal au Canada, selon le classement 2014 du Animal Legal Defense Fund (ALDF).

Pour le ministre de l’Agriculture, c’est de la très mauvaise presse. «Tes compétiteurs peuvent faire des publicités pour montrer que tu ne traites pas bien tes animaux. Avec le traité de libre-échange avec l’Europe, nos producteurs seront affectés s’ils ne s’ajustent pas».


Des cas de violence et de cruauté qui ont fait les manchettes

La Sûreté du Québec a ouvert une enquête après la mort de deux chevaux dans un état d’extrême maigreur à Manseau.

La mort de deux chevaux dans un état d’extrême maigreur à Manseau avait soulevé l’indignation.
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La mort de deux chevaux dans un état d’extrême maigreur à Manseau avait soulevé l’indignation.

Les images filmées dans une ferme de Pont-Rouge montraient, entre autres, des travailleurs en train de battre et d’électrocuter des veaux. La SPCA avait recommandé que des accusations soient portées contre trois employés, mais un seul homme est accusé.

La SPCA a lancé une fronde nationale contre la cruauté envers les animaux à fourrure. Le Journal rapporte que des visons se dévorent entre eux, confinés dans des cages minuscules qui grouillent d’asticots.


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